i-Lab est né de la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de renforcer le soutien à la création d’entreprises innovantes, de mieux accompagner le développement des start-up et d’encourager l’esprit d’entreprendre, en particulier auprès des chercheurs et des jeunes de l’enseignement supérieur.
Initié en 1999 par le ministère en charge de la Recherche dans le cadre de la loi sur l’innovation et la recherche, le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes a été, depuis, reconduit chaque année avec un double objectif : • détecter et faire émerger des projets de création d’entreprises s’appuyant sur des technologies innovantes ; • favoriser le transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique.
Depuis sa création, le concours remplit ses objectifs : > il a permis la création de 2 081 entreprises. En 2019, le taux de pérennité observé pour les entreprises lauréates d’âge moyen de 9 ans était de 63 %. Quelques entreprises ont disparu car rachetées par de grands industriels. > plus de 50 % de ces entreprises sont issues de la recherche publique, avec une nette progression ces dernières années. Entre 2000 et 2006, seulement 40 % des entreprises provenaient de la recherche publique
Bilan des 22 éditions : 1999-2020
Le concours i-Lab remporte un succès grandissant. Année après année, il confirme son rôle déterminant de soutien à la création d’entreprises de technologies innovantes et, plus largement, confirme sa contribution majeure au système d’innovation français.
Depuis 1989 :
470 M€ mobilisés
3 560 lauréats23 008 candidatures
Un taux de réussite global sélectif :
15 %
2 081 entreprises de technologies innovantes créées
Résultats de la promotion 2020
73 lauréats
Le jury national a distingué 73 lauréats parmi les 424 candidatures finalisées au concours national. Environ 33 % des lauréats avaient candidaté à une édition précédente du concours.
L’entreprise ainsi créée reçoit une subvention d’un montant pouvant atteindre jusqu’à 600 000 €.
Parmi les 73 laureats, 2 startup accompagnées par la SATT Nord :
Apmonia Therapeutic dont le président est Albin Jeanne ancien ingénieur maturation à la SATT Nordsur le projet TAX2. Cette startup développe une stratégie d’immunothérapie anticancéreuse first-in-class. Le candidat médicament breveté et licencié, le peptide TAX2, présente un mécanisme d’action original, différencié de la concurrence et parfaitement caractérisé. En outre, la technologie développée par la société présente des applications potentielles dans le traitement du cancer ovarien et du glioblastome, deux cancers rares à fort besoin médical non satisfait.
La startup Hemerion dont le président est Maximilien Vermandel chercheur sur le projet Dosyndigo. Cette startup a développé une technologie pour traiter les patients atteints d’un cancer du cerveau.